Voilà la randonnée parfaite pour les parents dont les tout-petits ne font plus la sieste le week-end, hormis en voiture : presque une heure de route à l’aller certes depuis Grenoble mais à l’arrivée une famille reposée et prête à découvrir la montagne. Direction la Matheysine !
Accès : 60 minutes depuis Grenoble – Rejoindre l’A 480 en direction de Gap-Sisteron. Sortie Gap-Briançon, Vizille, Laffrey. Prendre la D113 jusqu’à N.D de Vaulx. Après l’église, monter la route jusqu’au chalet de l’As à droite (s’il n’y a pas de neige).
Départ : Chalet de l’As (N.D. de Vaulx) – 1480 m
Dénivelé : 230 mètres
Durée : 2h (prévoir 1h de plus pour les petits marcheurs)
Facile et sans difficulté
Saison : Printemps à automne (en cas de neige, la randonnée sera rallongée car le chalet de l’As n’est pas accessible en voiture)
Balisage : Jaune partiel
A savoir: Chiens interdits pour cause de pâturage. A éviter en cas de brouillard et de vent du Nord.
Matheysine, ma belle
Je me souviens du passage mémorable d’une des passerelles himalayennes du lac de Monteynard avec une coccinelle qui marchait tout juste, je me rappelle aussi une des premières baignades rafraîchissantes au lac de Laffrey à notre arrivée à Grenoble, je me rappelle encore des petites fontaines fraîches des villages de Matheysine pour plonger les pieds de la coccinelle à la fin d’une balade.
Le paysage de la Matheysine évoque pour moi le paysage montagnard idéal : la campagne vallonnée, verte et généreuse, de petites routes sinueuses qui grimpent vers les très hautes montagnes, des villages nombreux et pourtant épars, à la fois vivants et préservés.
La balade sur ses pentes offre un panorama généreux sur les alentours : on embrasse du regard toute la Matheysine comme un seigneur sur son château fort. On peut même parfois apercevoir l’impressionnant Mont Aiguille, une des 7 merveilles du Dauphiné.
Lorsque la neige a disparu des routes, on peut monter jusqu’au chalet de l’As. À la fin de l’hiver, il subsiste encore des congères assez denses pour empêcher la montée jusqu’au chalet en voiture. Ce fut le cas pour nous et nous avons laissé la voiture juste avant le dernier lacet de route, même si nous compromettions la montée jusqu’à la Peyrouse (1710 m).
Le chalet de l’As : du printemps à l’hiver
Nous avons progressé lentement sur une route plutôt large, recouverte de neige, permettant à la coccinelle de randonner sans danger, tout en observant les premières primevères tapissant les sous-bois, les racines de sapins à découvert, les aubépines renaissantes.
Toujours entourés d’un panorama polaire à couper le souffle, nous avons décidé de reporter notre montée sur le sommet de la Peyrouse à plus tard et de poursuivre notre marche dans plusieurs centimètres de neige jusqu’au chalet du berger pour s’abriter du vent glacial et goûter confortablement sur la table d’extérieur. Droit devant.
Nous cherchions, sur le chemin, le Petit lac indiqué sur notre carte et qui sert à abreuver les troupeaux à la belle saison.
Après être passé au milieu des installations attestant la présence du berger et d’un alpage vivant : nous l’avons découvert caché derrière un petit monticule. Une vision digne d’un conte d’Andersen sous un soleil de fin d’après-midi.

Le spectacle pour le goûter a fini de nous enchanter. D’abord, l’incroyable panorama sur la Matheysine à nos pieds et au loin, au pied de La Peyrouse, un kite surfer des neiges dansant au rythme du vent du Nord.
La coccinelle, parée de laine supplémentaire, s’entraînait à la marche avec un bâton qu’elle avait élu sur le chemin.
C’est un des panoramas que nous avons eu le plus de mal à quitter. Et nous avons prévu de revenir lorsque le printemps sera plus avancé, pour faire l’ascension, cette fois, de La Peyrouse comme nous l’avions prévu au départ.
Plage du lac de Laffrey
Château et parc de Vizille
Passerelles himalayennes du lac de MonteynardSource : Le p’tit Crapahut autour de Grenoble de Roger Hémon – éditions Libris – 2002 (Il existe une version plus récente de ce guide très bien fait aux éditions Glénat).
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Chic, chic, chic!
Chez nous aussi la Matheysine remporte tous les suffrages.
On avait fait un super pique-nique au printemps dernier dans un immense champ entre les passerelles du Monteynard avec vue sur le lac, le bonheur!
En tous cas, merci cet article tombe à pic car avec le printemps nous avons pris la grande décision de faire une rand-pique-nique chaque week-end, histoire de nous dégourdir les gambettes. Ce week-end c’était en Chartreuse mais grâce à toi la Matheysine va nous revoir 😉
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Tu ne seras pas déçue de la balade 😉 Et je serais contente d’avoir tes impressions sur le Conest.
Pour revenir au champ au-dessus des passerelles, saurais-tu m’indiquer comment y aller ? Ca fait envie 🙂
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